Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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1 il plonge il plongesans fin dans son 2 cerveau lourd de plomb en fusion3rouge d’implosion alchimique magma inextricable courants 4 contraires qui s’annulent5 en ressentimentmal aux cheveux qui se dressent 6orfraie effervescente d’une vie jamais vécue sujette 7toujours aux lames de fond saigneuriales potentats de tout acabit qui fauchent la libre parole rendue silencieuse ainsi fondue en larmes confondues en amers sanglots 8mer en émoi où mon 9 corps se noie10délicieusement secoué 11rasséréné d’une saisissante plénitude 12ah 13la mer vivifiante matrice qui étoile tous ses 14 pores15ports francs à tous les vaisseaux sensoriels 16en arborescence vers l’infini de ses 17 neuroneslibération des résistances pour mieux résister sens multiples ambivalence du sens résister prendre les sens interdits du sens unique qui affranchit18 le travail de toute décision a-monétairea-concurrentielle 19anarchique sens unique qui libère le travail de toute franchise créatrice 20bref de toute poésie la liberté par essence toujours la même litanie le sens unique forcé ment droit dans ses bottes au pas cadencé au corps fonctionnel rigidifié réifié figé vie occluse existences exclues de leurs propres sens à donner à la vie oui encore se répéter obligé le sens unique invariable ment... c’est là le paradoxe en sortir... il respire21pour inspirer la sève de son 22 arbre névralgique23et il lance 24 l’appel à synapsetrouver l’influx... le visage souriant le rendre confiant bonjour j’ai fait un rêve
nota benela version ci-dessus est le dernier état du poème que nous connaissons ;elle figure dans un fichier Word du 13 avril 2018 à 23 h 07 (V9) il existe cependant huit versions précédentes, toutes, hormis V3 où aucune indication temporelle ne figure, portant à la fin la même date : 10 juin 2017 ; notons que les versions V5, V7 et V8 toutes du même jour (24 mars 2018), sont mises en page en vue d'une lecture à deux voix (Éric Meyleuc et Pedro Vianna) lors de la rencontre organisée, ce jour-là, par l'association La Ruche des Arts pour Le Printemps des poètes 2018 les huit versions antérieures à V9 figurent dans des fichiers Word du 10 juin 2017 (V1), du 15 décembre 2017 (V2), celle parue dans Poésie pour tous du 19 mars 2018 à 20 h 56 (V3), du 19 mars 2018 à 21 h 18 (V4), du 24 mars 2018 à 10 h 41 (V5) du 24 mars 2018 à 12 h 27 (V6) du 24 mars 2018 à 12 h 30 (V7) 24 mars 2018 à 12 h 46 (V8) ci-après, nous indiquons les variantes de ces versions précédentes1. dans V1, V2, V3, V4, V5, V7 et V8, les trois premiers vers si lisent je plonge au lieu de il plonge 2. dans V1, V2, V3, V4, V5 et V8 on lit mon au lieu de son dans V7 ; notons qu'il est normal que dans V6 et V9, je ayant été remplacé par il, cette modification est logique toutefois, dans V7, où l'on constate le retour au je, la présence de son peut être attribuée à un oubli au moment des modifications 3. dans V1, ce vers est divisé en deux, qui se lisent : dans une mer de plomb en fusion / mon cerveau lourd de métaux polluants 4. dans V1, V2, V3, V4, V5, V7 et V8, le début de ce vers se lit percé de courants contraires 5. dans V1, on lit qui s'explosent au lieu de qui s'annulent ; dans V2, V3, V4, V5, V7 et V8 on lit qui s'anéantissent au lieu de qui s'annulent dans V6, on lit qui s'annulent / qui s'anéantissent en rouge 6. dans V1, ce vers et le suivant se lisent : mal aux cheveux qui se dressent d'effraie / effervescence d'une vie jamais vécue 7. ce vers et les six suivants varient beaucoup d'une version à une autre, les mots s'agençant différemment selon un découpage changeant ; ainsi lit-on dans V1 : toujours prisonnière / des lames de fond dominatrices / qui fauche la libre parole ; (notons qu'ici le verbe est accordé au singulier, donc avec vie jamais vécue) dans V2, V3, V4 et V5 : toujours prisonnière des lames de fond dominatrices / qui fauchent la libre parole ; dans V6 : sujette / toujours / des lames de fond saigneuriales / potentats de tout acabit / diktats aliénants / qui fauchent la libre parole ; (saigneuriales, le lecteur l'aura compris, est un jeu de mots avec “saigner” et “seigneuriale”) dans V7 et V8 : toujours sujette des lames de fond saigneuriales / diktats aliénants qui fauchent la libre parole ; 8. dans V1, ce vers se lit : en larmes éruptives à l'amer confondu 9. dans V1, V2, V3, V4, V5, V7 et V8, on lit mon au lieu de son 10. dans V1, les mots se noie sont suivis des mots pour en être ainsi, qui sont cependant barrés 11. dans V1, ce vers ne figure pas 12. dans V1, ce vers se lit : rasséréné de sa saisissante plénitude 13. dans V1, ce vers et le suivant ne figurent pas 14. dans V1, V2, V3, V4, V5, V7 et V8, on lit mes au lieu de ses 15. dans V1, ce vers se lit : enveloppe vivifiante qui étoile tous mes pores 16. dans V1, ce vers se lit : port franc à tous les navires sensoriels pour nourrir la résistance de mes neurones apaisés et il est le dernier vers du poème 17. dans V2, V3, V4, V5, V7 et V8, on lit mes au lieu de ses 18. dans V4, V5, V7 et V8, on lit affranchissant au lieu de qui affranchit et ce vers n'en fait qu'un avec le précédent 19. dans V5, V7 et V8, on lit a-guerrière au lieu de a-concurrentielle 20. dans V2, V3, V4 et V5, ce vers se réduit à de toute franchise créatrice par ailleurs, dans V7 et V8 ce vers se lit sens unique affranchissant le travail de toute franchise créatrice 21. dans V2, V3, V4, V5, V7 et V8, ce vers se lit je respire 22. dans V2, V3, V4, V5, V7 et V8, on lit son au lieu de mon 23. dans V2 et V3, ce vers est divisé en deux, avec le passage à la ligne après pour inspirer 24. dans V2, V3, V4, V5, V7 et V8, dans ce vers on lit je lance au lieu de il lance éric meyleuc 10 juin 2017 paru dans Poésie pour tous du 15 août au 14 septembre 2017 © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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