Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Ne soyons pas esclaves de nos soi-disant racines seuls les arbres ont des racines pour puiser l’eau de pluie évaporée de la source d’on ne sait quelle contrée ces nuages dispersés aux quatre vents tout comme les semences graines de l’arbre ses ailes d’oiseau migrateur qui s’affranchissent des frontières tout comme ses fées de rêves qu’il vaporise dans le ciel au petit matin et donnent au vent1 ses inspirations de voyage et quand l’arbre en a assez de la stupidité de l’homme et n’y tient plus tant que ça à son ancrage en message dépité il se laisse débiter dans un dernier soupir effluves suicidaires à l’adresse de son compère le vent qui tempête à lui aspirer l’âme l’arbre l’âme du vent symbiose en leçon donnée à cette humanité qui ne sait pas respirer l’âme du vent l’arbre de la liberté à l’horizon sans limite
nota bene1. le lecteur aura sans doute remarqué l'ellipse du relatif "qui"éric meyleuc 7 mai 2017 inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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