le genre humain
dans sa grande frustration
en oublie la beauté de sa genèse terrestre1
de sa propre force créatrice2
lui-même
loi de la nature
partie prenante de l’harmonie universelle
et pourtant
s’en incommode
l’harmonie universelle
pour sûr
trop de contraintes
et3
pour s’en défaire
s’en invente…
drôle d’animal
qui
voulant tout commander
lui-même compris sans rien comprendre
renie l’alliance et se méfie
s’aliène à la peur
troque liberté contre tyrannie
gâchant un « si »
des « si » déments
l’opportun fortuit4
de s’épanouir dans l’unité de son être5
multiple à découvrir
cette aventure insatiable
palpitante inconnue
à chaque pas mise à nu
sans cesse renouvelée par l’insondable cosmos
pourquoi mettre un terme à…
nota bene
la version ci-dessus est le
dernier état du poème que nous connaissons ;
elle figure dans un fichier
Word portant la date du 22 janvier 2017 (V4),
il existe cependant trois versions
antérieures
figurant dans des
fichiers Word
du 26 avril 2009 (V1),
du 3 janvier 2014 (V2),
du 10 juin 2015 (V3)
à la fin des quatre versions, figure la
mention temporelle
31 août 2008
dans les notes ci-après,
nous indiquons les variantes des trois versions précédentes
1. dans V1, ce vers se lit en oublie la beauté de sa propre création
dans V2, il se lit en
oublie la beauté de sa genèse terrestre mise au monde engendrement de sa propre
création de son apparition
2. dans V1 et V2, ce vers est aligné à gauche
3. dans V1 et V2 ce et n'existe pas, le vers se lisant pour s'en
défaire
4. dans V1, V2 et V3 ce vers se lit l'opportunité fortuite
5. dans V1 et V2, ce vers et le suivant n'en font qu'un
éric meyleuc
31 août 2008
inédit
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
