Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Prendre la distance du temps distendu dans l’attente impatiente du moment qui plus semble s’approcher et plus se tient distant à en perdre la mesure
Abstraction infinitésimale du mouvement continuel d’Héraclite qui n’en finit pas de courir vers sa destinée sans jamais la rattraper
Concrètement un élastique à l’esprit visqueux qui se distend à l’infini et sans crier gare vous revient en pleine face le moment venu celui du temps qui s’arrête au fil de l’eau du temps qui passe sans jamais s’arrêter et sur lequel s’égrènent nos pauvres corps essoufflés par cette aspiration temporelle
éric meyleuc 2003 paru dans Poésie pour tous du 15 mars au 14 avril 2003 in Mots-Miroirs Paris, 2004 © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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