il s’aventura
dans la nuit de la frustration
de n’avoir jamais été
qu’absence
il y plongea à corps perclus
sa pensée
tel Héraclès
dans les enfers du Tartare
tuer la bête immonde
nourrie1
inconsciemment
par ses rancœurs de victime
qui se raconte de fausses histoires
combien de temps cela lui prendrait-il
peut-être le temps d’un jamais
cette gangrène
malice de l’égrainage des contes erronés
il lui fallait maintenant
trouver de nouvelles nourritures
nota bene
la version ci-dessus est le
dernier état du poème que nous connaissons ;
elle figure dans un fichier
Word portant la date du 12 janvier 2014 (V4),
il existe par ailleurs trois versions
antérieures à V4
figurant dans des
fichiers Word
du 15 février 2010 à 18 h 04 (V1)
du 15 février 2010 à 18 h 06 (V2)
du 3 janvier 2014 (V3)
à la fin des quatre versions, figure la
mention temporelle septembre 2004
dans la notes ci-après,
nous indiquons les différences des versions précédentes par rapport à V4
lesquelles portent sur
quatre vers
1. ce vers et les trois suivants varient beaucoup d'une version à une autre,
les mots s'agençant différemment selon un découpage changeant ; ainsi lit-on
dans V1 : qu'inconsciemment / avaient nourrie / ses rancœurs / de victime qui
se raconte de fausses histoires ;
dans V2 : qu'il avait nourrie /
inconsciemment/ de ses rancœurs de victime / qui se raconte de fausses histoires ;
dans V3 : (qu'il) nourrie (ssait) / inconsciemment / de ses rancœurs de
victime /
qui se raconte de fausses histoires
;
éric meyleuc
septembre 2004
inédit
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
