Sur les monts de mes rêves
plane une musique d’outre
espace
par laquelle mon corps se laisse envahir
et guider
au rythme des sons au son des rythmes
qui me balancent d’un pied à l’autre
sauts successifs1
vers les monts de ma substance
attrapée au vol de mon emprise
sur le vide
que je fais vivre de toute sa fureur
Toute mon histoire se construit alors
sous la mémoire de mes sens
qui se laissent
happer par ce vide ainsi libéré...
Ma raison se soulage
de sa folie
et n’est
plus
et là
en général
la musique s’arrête
nota bene
les photos ont été prises
à La Vallée-aux-Loups
(Châtenay-Malabry/Le
Plessis-Robinson)
le 6 novembre 2014
cette association des photos et du poème
a été publiée dans le n° 35 (janvier-février 2017) du bulletin numérique interne
de l'association
Actes de présence
Les temps d'art
la mise en page étant celle que nous reproduisons ici,
le tout étant précédé de la note
En échos lointains avec le
dernier LTA, un poème et deux photos
;
le poète n'ayant pas contribué au n°
34 du bulletin,
il est probable qu'il se référait au
poème
Le jardin s'ouvre d'Anne
Breillat Kadri
1. dans la version du poème recueillie dans
Mots-Miroir
ce vers se lisait par
sauts successifs
photo, poème et montage
éric meyleuc
montage : janvier 2017
photos : 6 novembre 2014
poème : 18 mai 2004
in
Mots-Miroirs
Paris, 2004
© ayants-droit d'Éric Meyleuc
