Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 547 poèmes de 177 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
courir après le temps que l’on1 n’a pas, ou du moins que l’on ne sait pas (se) préserver aller vite de peur d’être pris de vitesse, en défaut2 de ne pas saisir, d’être ignorant me3
laissant dans la perplexité voulant aller dans toutes4 les directions et n’atteignant5 finalement nulle part
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre bleue dans le dernier cinquième de la cent-vingt-septième page écrite et dans la moitié supérieure de la cent-vingt-huitième d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et le 20 octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici n’est pas daté ; néanmoins, d’une part, il est précédé du poème numéroté 267 dans la présente section de Poésie pour tous, lequel occupe les trois cinquièmes centraux de la cent-vingt-septième page, après la date 1er novembre 2013, et est séparé par un trait horizontal du début du poème transcrit ici ; d’autre part, il est antérieur à une brève note portant sur un court-métrage diffusé sur la chaîne Arte le 23 novembre 2013, laquelle figure dans le dernier tiers de la cent-trente-troisième page écrite du livre de notes, aucun des textes figurant entre ledit poème et ladite note n’étant daté ; nous pouvons donc seulement situer l’écriture du poème transcrit ci-dessus entre ces deux dates ; dans la cent-vingt-huitième page, entre le septième et le neuvième vers de notre transcription et occupant également l’espace laissé libre à gauche du seul mot constituant le huitième vers (cf. la note 3 ci-dessous), figure un dessin constitué d’une ligne ondulée qui va d’un bord à l’autre de la page et qui, à partir de son premier tiers, bifurque légèrement puis, à la moitié de la page, se divise en trois ; au-dessus de ces lignes tout l’espace séparant le mot du septième vers de celui du huitième est occupé par un cercle rempli de traits tracés dans tous les sens ; à gauche de ce cercle, est dessiné un losange irrégulier avec ses diagonales légèrement courbes ; à la fin du poème, là encore occupant toute la largeur de la page, un dessin représentant un sorte de clôture et prolongé vers le bas par une sorte de triangle irrégulier sépare ce poème d’une note personnelle, également non datée, écrite au crayon noir et qui figure dans la moitié inférieure de la cent-vingt-huitième page et dans le premier quart de la cent-vingt-neuvième 2. dans le manuscrit, les mots en défaut, en fin de vers, sont, faute de place, écrits de biais en montant vers la droite, en partie donc dans la marge 3. dans le manuscrit, le mot me, qui est écrit de façon assez nette, est placé comme nous le transcrivons ici et l’espace qui le sépare du vers précédent et du vers suivant est, comme indiqué dans na note 1 ci-dessus, occupé par un cercle plein ; cependant on ne peut pas écarter avec une totale certitude l'hypothèse que ce que nous lisons me ne soit pas un mot mais une un trait sinueux placé au-dessus de la ligne ondulée la plus haute et à droite du cercle 4. dans le manuscrit, le mot toutes est, comme souvent, abrégé en tts 5. si notre lecture est correcte, le gérondif atteignant serait écrit de façon abrégée atteingt ; toutefois, on pourrait aussi lire atteint, voire attend, mais dans les deux cas, l’emploi du présent serait ici quelque peu surprenant éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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