Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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enfermée dans sa naturelle obscurité1 lumineuse à quoi rêve-t-elle2 la luciole on souhaiterait3 tant partager son monde fantastique à l’ombre4 du soleil
nota bene 1. ce poème est écrit à l’encre noire dans les deux derniers tiers de la cent-septième page écrite d’un livre de notes offert au poète lors du 27e Salon du livre de Paris, en mars 2007 (le pays à l’honneur était l’Inde), au format 13,5 cm x 19,6 cm, relié en « toile Monceau Cachemire sur GTI », contenant 200 pages non lignées (dont six pages de garde et de crédits, deux au début et quatre à la fin), soit 100 feuilles, de couleur blanche, au format 12,7 cm x 18,7 cm, mais dont les deux premières feuilles ont été arrachées probablement avant de servir ; ce livre de notes contient un grand nombre de poèmes, des réflexions diverses, des aide-mémoire, des notes personnelles, des notes prises à partir de lectures, le tout écrit entre la fin de 2010 et probablement la fin d’octobre 2014, la presque totalité des textes étant datés ; le dernier texte daté, qui figure dans la cent-quatre-vingt-sixième page écrite du livre, est précédé de la mention le 20/10/2014 ; le poème que nous transcrivons ici n’est pas daté ; toutefois, nous pouvons penser qu’il est postérieur au 23 août 2012 — date qui précède la note qui figure dans la moitié inférieure de la page précédente et dans laquelle le poète établit un parallèle entre des figures sculptées « avec des crocs sortis, horizontalement, tenant dans leurs dents des colonnes », vues à Provins, où nous avions été la veille, et des têtes sculptées vues à la chapelle Notre-Dame de Trémalo à Pont-Aven, que nous avions visitée en 2010 — et antérieur au 17 octobre 2012 (date qui précède le texte qui occupe les deux pages suivantes et qui est l’embryon du poème numéroté 162 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous) ; dans le premier tiers de la page figure un croquis dessiné par le poète reproduisant les arcades, les fenêtres et la colonne auxquelles se réfère la note de la page précédente indiquée ci-dessus ; l’écriture de ce poème est plus grosse que d’habitude chez le poète, ce qui peut expliquer certains passages à la ligne que nous avons cependant respectés dans notre transcription ; par ailleurs, dans un premier temps, ce vers et le suivant étaient le troisième et le quatrième du poème (cf. la note suivante) et le poète avait écrit enfermée dans son obscurité / lumineuse, puis, il a ajouté le mot naturel dans l’interligne supérieur, en commençant juste au-dessus de l’espace entre son et obscurité ; naturellement, par distraction et en raison du voisinage du possessif son, le poète a écrit l’adjectif au masculin et a ensuite oublié de mettre lesdits possessif et adjectif au féminin, comme l’exige le genre du substantif obscurité, le masculin euphonique du possessif n’étant plus requis après l’ajout de l’adjectif ; nous corrigeons donc 2. dans un premier temps, ce vers et le suivant étaient le premier et le deuxième du poème, puis, au moyen d’une flèche placée à gauche du texte, le poète à indiqué qu’ils devaient être déplacés après les deux vers suivants, tels que nous les transcrivons ici 3. dans un premier temps, le poète avait écrit sur quel monde fantastique / s’ouvrait-elle [on pourrait aussi lire s’ouvre-t-elle ou encore souriait-elle], puis il a barré ces deux vers et a commencé à écrire dans la ligne suivante on aurait tant, mais, probablement tout de suite, il a barré les deux derniers mots et a continué en écrivant souhaiterait puis a passé à la ligne suivante 4. l’ombre est une lecture en partie conjecturale ; peut-être pourrait-on lire l’aube, voire l’arbre éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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