Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
La rubrique Poèmes du mois de ce site créé le 14 avril 2001 a déjà publié 2 529 poèmes de 177 poètes de 31 origines nationales, sans compter ceux de P. Vianna Et la fête continue ! Bonne navigation ! pour accéder directement à l'ensemble des recueils de P. Vianna (texte intégral au format ".pdf") cliquez sur RECUEILS (PDF) ET RÉFÉRENCES DE PUBLICATIONS DE P. VIANNA ET DE É. MEYLEUC et pour connaître ses prochaines activités artistiques cliquez sur |
comment vivent les gens des montagnes1 comme ceux des plaines comment vivent les gens des villes comme2 ceux des campagnes ils ont tous la télé l’électricité, la voiture sauf les pauvres évidemment comment vivent les pauvres des montagnes pauvrement comme2 tous les pauvres et cela dans tous les pays ce qui change c’est le niveau de pauvreté du pays3 et donc la masse de pauvres qui y habite c’est qu’il y a des pays plus4 riches des pays plus4 pauvres des dictatures avec un taux5 de pauvreté6 plus7 ou moins8 important mais9 l’incapacité des gens à crier10 est la même11 soit par choix dans des pays riches soit plus contraints et peut-être que c’est12 porter témoignage voyager pour témoigner des injustices, violentes13 de toute14 sorte15
parole nomade via internet Internet la parole qui voyage par internet et qui témoigne le témoignage =16 parole nomade
Nomades du monde entier unissez-vous17 pour la liberté, pour libérer l’humain18, la parole de l’homme19, libérer les échanges les rencontres des entraves frontalières et identitaires
comment vivre20
comment dit-on manger boire pauvreté on ne dit pas pauvreté en inuit pays extraordinaire on ne dit pas neige en papouaise ils n’ont donc jamais froid c’est une question toute21 relative il fait froid à 20° le symptôme pour le moins22 chair de poule et tout est une23 question de relativité celle du coût de la vie on peut être pauvre dans24 un pays et riche dans24 un autre
toutes les histoire rencontrées25 sont très universelles
nota bene 1. ce poème est écrit au feutre fin bleu sur le verso d’une feuille de brouillon au format A4, dont le recto contient des épreuves d’un dossier de la revue bimestrielle Migrations Société destiné à paraître dans le numéro daté novembre-décembre 2005 ; cela nous permet de considérer décembre 2005 comme le terminus post quem de l’écriture du texte ; toutefois, ont peut rapprocher la thématique de ce poème de celle du poème numéroté 107 dans la section Les autres poèmes d’Éric Meyleuc de Poésie pour tous, lequel a été écrit en juillet 2007 ; il est donc possible d’imaginer que ces deux poèmes soient contemporains ; par ailleurs, notons que, à droite du texte, à peu près au quart de la hauteur de la page, figure un cercle presque entièrement rempli à l’encre bleue, qui, à partir de sa partie haute, est prolongé vers la gauche et en descendant par une forme stylisée dans laquelle on peut voir une sorte de feuille ou une tête d’oiseau ; ce dessin sert aussi à limiter le bloc de texte ajouté indiqué dans la note 6 ci-dessous ; indiquons enfin que dans l’angle supérieur droit de la page, séparé du poème par des traits à gauche et en dessous, nous lisons sur cinq lignes, séparées par des traits, écrites à l’encre noire des notes qui pourraient avoir un lien avec le poème de juillet 2007 mentionné ci-avant, mais qui auraient pu être à la base de l’écriture du poème que nous transcrivons ici ; voici ces notes : situation des mots / situer mots dans [abrégé en ds] leur / parole [le mot parole, écrit de façon très ramassée, est placé dans l’interligne inférieur, en dessous de mots] / contexte / situation universelle ; au début de cette dernière ligne, nous lisons, barré, situ 2. dans le manuscrit, dans les deux occurrences, l’adverbe comme est, comme souvent, abrégé en un “c” surmonté d’un trait 3. ce vers et le suivant ont été ajoutés, car ils sont écrits dans l’interligne, l’écriture remontant lorsque le texte atteint le dessin indiqué dans la note 1 ci-dessus ; l'ajout se prolonge jusqu’au bord droit de la page, et les trois derniers mots sont écrits sous les mots des pauvres ; le découpage de notre transcription est donc de notre fait ; en outre, les mots du pays sont écrit de biais en montant, entre de pauvreté et et donc 4. dans le manuscrit, dans les deux occurrences, plus, comme souvent, est abrégé en + 5. dans le manuscrit, taux est abrégé en tx 6. dans le manuscrit, ce vers et les six suivants, qui ont été ajoutés, figurent à droite du texte principal, séparés de lui en haut par le dessin indiquée dans la note 1 ci-dessus et à gauche et en dessous par des traits droits qui épousent la forme du bloc de texte 7. dans le manuscrit, plus est encore une fois abrégé en + 8. dans le manuscrit, moins est abrégé en – 9. dans le manuscrit, mais est comme souvent abrégé en ms 10. crier est une lecture conjecturale 11. dans le manuscrit, même est comme souvent abrégé en un m surmonté d’un trait 12. dans un premier temps, le poète avait écrit, peut-être que le, puis il a barré le et a écrit, probablement immédiatement, c’est et il semblerait qu’il a alors ajouté et en début de vers, cette conjonction étant placée légèrement décalée ver le haut 13. nous lisons bien violentes, mais ce qui serait la barre horizontale du “t” se confond avec l’un des traits mentionnées dans la note 6, ci-dessus ; si notre lecture est correcte, le poète aurait oublié une virgule après l’adjectif qualifiant les injustices, puis qu’il nous a semblé qu’il en avait placé une avant ; l’autre possibilité consisterait à lire violences, mais alors le “c” serait écrit d’une façon qui ne ressemble nullement aux formes habituelles de cette lettre dans les textes du poète 14. dans le manuscrit, toute est comme souvent abrégé en tte 15. dans le manuscrit, manifestement faute de place à la fin de la ligne, le mot sorte, abrégé en ste, figure tout seul à la ligne suivante 16. on pourrait également lire ce signe comme étant > 17. dans le manuscrit, entre ce vers et le précédent, il y a un dessin qui fait penser à une ligne d’horizon montagneuse avec à la hauteur de la fin de son deuxième tiers un trait vertical, comme un petit poteau ; ce dessin est suivi de deux courbes entrelacées, comme une tresse horizontale ; en outre, ce vers et les trois suivants sont bordés à gauche d’une sorte d'étroit quadrilatère plus haut que large et dont le côté droit est concave 18. dans le manuscrit, l’humain est écrit en surcharge ; il semblerait que dans un premier temps le poète avait écrit les hommes, puis qu’il a transformé les en l’ et écrit humain par-dessus hommes 19. dans un premier temps, le poète avait écrit la / parole et ces entraves, puis il a transformé et en de, a barré les mots ces entraves et a écrit, légèrement de biais en montant l’h, que nous aurions pu transcrire également par l’humain ; toutefois, vu la modification faite par le poète indiquée dans la note précédente, il nous a semblé plus pertinent de lire ici l’homme 20. dans le manuscrit, les deux mots sont placés à l’intérieur d’un double rectangle et le mot vivre est réécrit par-dessus à l’identique 21. dans le manuscrit, toute est comme souvent abrégé en tte 22. pour le moins est une lecture conjecturale ; dans le manuscrit les mots se trouvent liés 23. dans le manuscrit, manifestement faute de place à la fin de la page, ce vers et les quatre suivants sont écrits juste à gauche des cinq vers qui les précèdent 24. dans le manuscrit, lors de ces deux occurrences, dans est comme souvent abrégé en ds 25. dans le manuscrit, ce vers est le suivant sont écrits dans la marge de gauche, en haut, dans le sens perpendiculaire à celui du reste du texte, sur deux lignes tournées vers l’extérieur ; faute d’indication précise de la part du poète, nous avons choisi de les placer ici à la fin du poème éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc Retour en haut de la page |
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