Pedro Vianna, avec Éric Meyleuc absent-présent, propose
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Espace vide1 rempli au non-sens donner sa vie à la mort guerre des sens qui n’en crée aucun sinon la foi en ce qui n’existe pas un utopique au-delà le bien nommé2 se ramasse à l’appel du3 désespoir en délivrance suicide collectif dans la béatitude à venir Il ne peut en être autrement telle est la devise d’une telle absurdité autodestructrice des sciences4 Face à l’inacceptable échéance l’irréel dilemme consiste donc à savoir comment calmer5 l’angoisse existentielle6 Il n’y a que l’embarras du choix extatique7 semble-t-il8 pour nouvelles extases9 des âmes en service10 d’attente pour surseoir11 à la fatalité suspensible12 et irrévocable
nota bene 1. ce poème est écrit au feutre rouge fin et, pour quelques modifications, au stylo bille rouge dans une page imprimée d’agenda numérique, relative à la semaine du 2 au 11 janvier 2004, elle-même imprimée au verso d’une feuille de brouillon que certains indices permettent de dater, avec une très grande certitude, de 2002 ; nous pouvons donc raisonnablement penser que le terminus post quem de l’écriture de ce poème se situe vers la fin de 2003 ou le début de 2004 ; une grande partie des espaces libres de la page sont emplis de petits dessins — abstraits, géométriques ou allusifs — aux traits irréguliers 2. dans un premier temps, ce vers était qui s’appelle le mal nommé, puis, probablement immédiatement, car la modification a été faite au feutre rouge fin, le poète a barré mal et écrit bien dans l’interligne supérieur, juste au-dessus de nommé ; ensuite, il a mis entre parenthèses qui s’appelle, puis barré ces trois mots, le vers devenant donc le bien nommé 3. vraisemblablement après la modification indiquée dans la note 2 ci-dessus, le poète a ajouté, à la suite du vers précédent, mais séparé de lui par un crochet ouvrant, le vers se ramasse à l’appel du nom donné — la lecture de ces deux derniers mots étant conjecturale, car ils sont couverts de plusieurs traits horizontaux — et, après avoir barré ces mêmes deux derniers mots, il a mis se ramasse à l’appel entre parenthèses, souligné tous ces mots et, au moyen d’une flèche, indiqué la place de ce nouveau vers ; notons que du n’est pas compris dans les mots mis entre parenthèses, mais n’est pas non plus barré ; nous avons préféré ici le conserver, tout en signalant le fait 4. dans le manuscrit, entre les mots absurdité et autodestructrice, figuraient quelques mots qui ont été barrés au feutre rouge fin puis entièrement recouverts au stylo bille rouge lors d’une série de modifications ultérieures ; par ailleurs, notons que sciences est une lecture en partie conjecturale 5. dans le manuscrit, le premier jet de ce vers était la réelle noblesse est de savoir comment calmer, ensuite, le poète a mis noblesse entre parenthèses, puis il a barré ce mot, écrit juste au-dessus dilemme et transformé l’article la en le, tout cela au feutre rouge fin ; lors de la série de modifications ultérieures au stylo bille rouge, le poète a transformé le réel en l’irréel, barré les mots est de, ajouté, dans l’interligne supérieur, consiste donc et, dans l’interligne inférieur, à juste en dessous de l’espace séparant de (barré) et savoir (conservé), donnant ainsi au vers la forme transcrite ici 6. dans un premier temps, le poète avait écrit l’angoissé existentiel, puis, lors de la série de modifications ultérieures au stylo bille rouge, le é d’angoissé a été transformé en e et la marque du féminin a été ajoutée à existentiel 7. le mot extatique a été ajouté lors de la série de modifications ultérieures au stylo bille rouge ; il est écrit de biais, de manière à éviter en partie l’un des multiples petits dessins indiqués à la fin de la note 1 ci-dessus 8. dans un premier jet, ce vers était semble-t-il démoniaque (lecture conjecturale) et il était suivi de trois autres vers, pour remplir / l’insatisfaction / due au présent, qui ont été barrés ; la lecture de ces vers barrées est, elle aussi, en partie conjecturale ; il paraîtrait que, dans le mouvement même de l’écriture, le poète avait voulu déplacer le mot démoniaque pour le situer entre pour remplir et l’insatisfaction 9. dans un premier temps, ce vers était pour de nouveaux suivi d’un mot barré de façon à le rendre illisible et remplacé par effrois ; ensuite, lors de la série de modifications ultérieures au stylo bille rouge, le poète à barré le mot effrois, a ajouté juste au-dessus le mot extases et a transformé nouveaux en nouvelles ; notons que, comme souvent, les “s” de nouvelles et d'extases ne sont pas explicites, mais la construction nous semble les exiger 10. service est une lecture en partie conjecturale 11. surseoir est une lecture en partie conjecturale 12. dans un premier temps, ce vers était à la fatalité finale, puis, apparemment dans le mouvement même de l’écriture, le mot finale a été barré au feutre fin rouge et le poète a écrit suspensible, une lecture en partie conjecturale éric meyleuc inédit © ayants-droit d'Éric Meyleuc
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